Chat et souris

de Ray Cooney

Comédie

Le Pitch

En bref : Cette comédie, menée tambour battant, raconte l’histoire de Claude SCHMITT, marié à deux femmes Mathilde à Masevaux et Elisa à Rougemont. Claude a deux adorables enfants, Alix à Masevaux et Kevin, à Rougemont . La vie est belle, son secret est bien gardé, jusqu’au jour où les deux grands ados, se découvrent sur internet et se trouvent d’étranges points communs : les deux s’appellent Schmitt, leurs pères respectifs se prénomment Claude et exercent la même profession. . Pour faire plus ample connaissance, ils décident de se rencontrer.. et organisent un premier rendez-vous chez Alix à Masevaux… Et là, le père panique. Un seul être peut le sauver… Afin de les empêcher de découvrir le pot aux roses, Claude met son copain Gérard Jardinier à contribution. Et c’est parti pour deux heures de péripéties et de chassés-croisés, de situations cocasses et de rebondissements déments… Claude arrivera-t-il à sauver les apparences…? Pour réussir ce type de course-poursuite, il faut des acteurs ayant un réel sens du burlesque. Et ce ballet classique des portes qui se vérouillent en rythme, des acteurs qui plongent sous des canapés ou dans des placards, ces gestes évasifs, ces regards perdus, cette mauvaise foi inusable, ces mensonges entassés sans ménagement, tout cela fait un spectacle hilarant. Alors laissez vous emporter, oubliez les soucis pendant deux heures , videz vous la tête, voilà un excellent remède contre l’ennui et la grisaille.

L'Auteur

Ray Cooney est vraiment l’incarnation théâtrale de Feydeau. Dans “Stationnement alterné”, il se débattait pour sauvegarder sa double vie, dans “Chat et souris” nous voilà 17 ans plus tard, avec une fille dans un foyer, un garçon dans l’autre.

Grand admirateur de Feydeau, Ray Cooney est le maître du mécanisme infernal qui pousse des personnes ordinaires dans un engrenage d’évènements de plus en plus extraordinaires. Il construit ses pièces avec la précision d’une pendule suisse, qui est néanmoins très british. Les répliques et les actions rythment la pièce et provoquent la force comique qui constitue la “Cooney farce” si célèbre.

Dans “Chat et souris”, les personnages masculins s’imposent comme des pantins désarticulés, déjantés, caricaturaux, s’enlisent dans le mensonge, créant ainsi l’effet comique de par leur opposition aux personnages féminins, raisonnables, cadrés.

Le texte très actuel met en exergue la technologie

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